Comment entretenir son bronzage à la rentrée ?
Les vacances sont finies, il est temps de rentrer. Les journées sont déjà de moins en moins longues, le bronzage commence à s’atténuer. Il nous reste les souvenirs de plage, de jeux, de siestes, le bruit des grillons, l’apéritif et les diners tardifs, le sable dans les pieds.
Comment garder vivaces encore quelques temps cette bonne humeur, ce teint hâlé ?
Pour tous ceux qui n’ont pas la chance de vivre dans le sud, venez vous réchauffer l’âme aux doux rayons du soleil vu par les artistes.
Il y a le ciel, le soleil et la mer. Et quelques rochers. Pas plus d’éléments dans ce tableau de l’artiste norvégien. Bien loin de ses œuvres plus torturées, Munch travaille aussi sur les motifs d’onde et de couleurs, et représente chaque élément doté d’une aura.
Tel un œil gigantesque qui nous regarde, ce soleil qui darde ses rayons sur l’intégralité de la toile semble nous aspirer vers lui. Point central, point de fuite, situé juste au-dessus de la ligne d’horizon, il est le principal et l’unique sujet de ce tableau. Le soleil de Munch est un soleil blanc, de ceux qui aveuglent, peut être aussi un soleil froid, comme ceux de son pays natal.
Nils Udo, artiste contemporain, travaille in situ dans la nature dès les années 1970.
Il choisit son lieu, ses matériaux, puis laisse la nature interagir avec son œuvre.
Sur cette photographie, prise en Allemagne dans la forêt noire, il laisse apparaitre la terre, le ciel et entre les deux, mis en valeur par une construction en bois, le soleil. Celui-ci est central et sa luminosité est telle qu’on peine à le regarder fixement.
Si un soleil ne vous suffit pas, Laurent Grasso vous en propose deux dans ce court film dont est extraite l’image ci-dessus.
Dans un silence glaçant, et une ambiance de fin du monde, le double soleil illumine et donne deux ombres à des sculptures du quartier de l’Eur, bâti à la gloire de Mussolini.
Quand on pense au soleil, on pense à Van Gogh. Il s’installe en Provence, à Arles en 1888, et sa peinture, comme celle de beaucoup de peintres de son époque, en sera profondément modifiée.
Les couleurs sont éclatantes, les sujets sont issus de son observation de la nature. Le jaune surtout a sa préférence. La toile est simple voire simpliste, le sol bleuté, des traits verticaux qui semblent figurer des tiges de blé et le soleil, boule jaune parfaite, entouré de ses rayons.
Est-ce qu’il ne fait pas déjà un peu plus chaud ?
On associe davantage le soleil à sa lumière, voire à la chaleur qu’il diffuse sur notre peau, mais Stéphane Tidet nous fait percevoir son bruit, au travers de deux gongs vibrant et résonnant selon les fréquences émises par le soleil, capturées par une antenne radio-téléscopique.
Plongés dans une atmosphère sombre, on retrouve cette symbolique du double soleil au travers de ces deux gongs dorés, au son doucement assourdissant.
Bien avant tout le monde, les Egyptiens adoraient le Dieu Soleil. Pour qui est allé en Egypte, difficile d’ignorer son écrasante présence, source de vie.
Akhenaton fut le premier pharaon à instaurer le culte du Dieu unique, nommé Aton, dieu du soleil. Auparavant représenté sous les traits d’une divinité à tête de faucon (Râ), Aton est maintenant réduit au disque solaire, dont les rayons sont terminés par des mains transmettant le signe Ankh aux hommes.