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Les favoris du mois de Septembre

Le mois est passé si vite, entre la reprise du travail et la mise en place de nouvelles activités..

Il est déjà temps de faire le bilan des favoris, c’est parti !

  • Un lieu : l’Ecole des Beaux-arts de Paris

J’en ai parlé en stories, sans surprise, le lieu qui m’a le plus charmée ce mois c’est l’Ecole des Beaux Arts.

Une cour pavée et aérée, un bâtiment principal situé sous une immense verrière laissant passer la lumière, un étage aux murs peints et orné de sculptures antiques, un amphithéâtre entièrement rénové, des archives historiques, je suis tombée sous le charme de cette école, vue de nuit.

Chargée d’histoire, centre de la création française actuelle, en plein cœur de Paris, vous pouvez vous y rendre pour visiter des expositions, voir les travaux des élèves, assister à des conférences.

Le prochain rendez-vous est déjà pris…Il me tarde. 

  • Un spectacle : Sophie Marie Larrouy et son podcast A bientôt de te revoir

J’adorais déjà son podcast déjanté, drôle et touchant et sa facilité à passer du coq à l’ananas. Découvert un peu par hasard, je passais des heures dans le métro à rire toute seule à son humour déconcertant. Ce premier samedi de septembre, j’ai donc décidé d’assister à l’enregistrement de ses deux prochains épisodes, l’enregistrement se faisant en live, dans la salle de la nouvelle Seine, péniche abritant des shows d’humoristes.

Le lieu est charmant, quai de Montebello, en face de Notre Dame, même si une fois dans la salle, nous sommes sous le niveau de l’eau dans un espace sans fenêtre.

Nous ne connaissons pas les invités à l’avance, mais peu importe puisque l’interview ne porte pas réellement sur leur activité/actualité.

Le premier invité était Panayotis Pascot, dont pour être honnête je n’avais jamais entendu parler. Sur scène, un canapé, Sophie-Marie et son invité. Derrière eux, un jeune homme qui s’occupe du son. Le décor est minimaliste mais chaleureux.

C’est parti pour une heure de rires, comme d’habitude ça part dans tous les sens, on y parle de Mickael Jackson, de pastis, d’Amerigo Vespucci, etc.

Le deuxième épisode nous a mis dans une ambiance très différente puisque SML recevait ses propres parents. Je les avais vus à l’arrière de la péniche, attendre sagement leur tour, mais je pensais qu’ils étaient juste venus voir leur fille (ils habitent dans les Vosges), ce qui en soi était déjà adorable.

Je ne suis clairement pas la seule à avoir été émue de les voir monter sur scène, à peine avaient-ils salué que j’avais la larme à l’œil. SML nous a cueillis – et peut être caché ainsi sa propre émotion – en nous demandant pourquoi on chialait. Le ton était donné.

On s’imagine un instant interviewer ses propres parents, leur poser toutes les questions incongrues qui nous passent par la tête.

Je suis ressortie le cœur en miel comme elle dit, une bien belle après -midi.

  • Une œuvre : le labyrinthe chromatique de Carlos Cruz-Diez à la Biennale des Antiquaires

Si je ne garde pas un souvenir impérissable de la Biennale 2019, cette œuvre accessible à tous nous rappelle quel grand artiste était Carlos Cruz-Diez.

Longtemps préoccupé de couleurs, d’optique et de cinétique, il nous plonge ici, par le biais de rectangles de verres colorés – rouge, bleu, jaune, vert, orange, magenta et gris- dans une ballade chromatique des plus agréables.

Le lieu – le Grand Palais- se prête admirablement bien à l’exercice, et la couleur modifie au gré de nos mouvements la sensation et la perception de ses volutes Art Deco.

  • Une galerie : Paris Beijing

Je connaissais déjà le travail de Liu Bolin, qui est fréquemment exposé dans les foires à Paris et ailleurs, mais je ne pensais pas un jour le rencontrer.

La galerie Paris-Beijing a présenté en ce début septembre plusieurs œuvres de l’artiste effectuées en Corée du Nord, et l’avait invité à cette occasion.

Aussi hiératique et imperturbable dans la vie que dans ses œuvres, l’artiste parle peu mais son galeriste nous explique son travail, et la façon dont sont pensées les performances. L’une d’elles, collective, est d’ailleurs prévue dans la galerie.

  • Une nouvelle obsession : les vidéos de chorégraphie hip hop sur instagram

J’ai toujours aimé la danse, mais jusque là j’étais plus dans la team ballet. Classique ou contemporain, Noureev, Alvin Ailey, Balanchine…Jusqu’à ce que je tombe sur une vidéo du danseur Blake MacGrath, dont je vous mets le lien ci-dessous :

C’est bien simple, il n’y a pas une journée sans que je la regarde. Impossible d’être de mauvaise humeur/triste/en colère après ça, vous n’avez plus qu’une envie, danser !

  • Une artiste : Carole Benzaken

Les artistes ont parfois des lubies. La première que je connus à Carole Benzaken furent ses tulipes, qu’elle peignait inlassablement il y a plusieurs années. Elle aurait pu, après avoir reçu le prix Marcel Duchamp en 2004, s’estimer arrivée, mais elle a toujours remis sa pratique en question et s’est intéressée à de nombreux médias : vidéos, peinture, tapisserie, sculpture monumentale, etc.

Née à Grenoble, elle étudie aux Beaux-arts de Paris où elle réside encore aujourd’hui, après avoir vécu plusieurs années aux Etats-Unis où elle a enseigné.

Dans son atelier, entourée de ses deux chats, elle laisse entrevoir une de ses dernières œuvres pour la galerie Nathalie Obadia, ainsi que quelques lais de l’exposition Ou va le vent, qui se tient au château de Tournon sur Rhône.

L’œuvre qui m’a le plus touchée est ce rouleau immense, peint de milliers d’images qu’elle a accumulées au fil des années et qui retracent une partie de sa vie.

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